Municipalité d’Argyle : la Province désignera des zones de développement aquacole
La Province et la Municipalité du district d’Argyle travaillent de concert pour établir des zones de développement aquacole afin de stimuler l’économie.
Le gouvernement et l’administration municipale ont conclu un accord de trois ans pour désigner des zones qui présentent un potentiel d’aquaculture durable sur le plan environnemental. Il s’agit du premier accord du genre en Nouvelle Écosse et du premier exemple au Canada d’une telle démarche pour le développement aquacole.
« Je tiens à féliciter les dirigeants municipaux d’Argyle de s’être adressés à nous pour que nous travaillions avec eux afin de réduire les obstacles à la croissance pour les exploitants d’installations aquacoles de leur région, a dit Keith Colwell, ministre des Pêches et de l’Aquaculture. L’aquaculture, pratiquée dans le respect de l’environnement, est importante pour la sécurité alimentaire, le développement économique, la croissance de l’emploi et le succès grandissant des principaux exportateurs de produits de la mer de la Nouvelle Écosse. »
En vertu de l’accord, la Province travaillera de concert avec la municipalité pour faire des recherches et désigner des zones de développement potentielles tout en tenant compte de l’environnement, des autres utilisateurs marins et des possibilités d’établissement de sites d’aquaculture de mollusques et de plantes marines. Ce travail allégera le fardeau des exploitants potentiels ainsi que des exploitants actuels qui n’ont peut-être pas les ressources afin de mener à bien ces étapes importantes.
Citations :
« En tant que conseil municipal, nous mettons l’accent sur les atouts que nous avons dans la région, notamment les conditions idéales pour le développement de l’ostréiculture et d’autres formes d’aquaculture. La raison pour laquelle nous désirons établir une zone de développement aquacole est d’éliminer certains des obstacles à l’entrée dans ce milieu réglementé complexe, d’appuyer les entreprises nouvelles et existantes dans l’industrie et d’offrir à nos résidents plus de possibilités pour travailler, vivre et se divertir ici. »
– Danny Muise, préfet de la Municipalité du district d’Argyle
Faits en bref :
- Les zones de développement aquacole, désignées par des recherches professionnelles, des analyses et des consultations publiques, seront soumises au processus d’approbation décrit dans la loi.
- Il est nécessaire d’avoir un bail et un permis pour exploiter un site aquacole en mer, y compris dans des zones de développement aquacole.
- Les investisseurs ne sont pas limités aux zones de développement aquacole et ils peuvent explorer d’autres régions de la province pour le développement de l’aquaculture en mer.
- La Nouvelle Écosse a été le plus grand exportateur de produits de la mer du Canada pendant quatre années consécutives, pour une valeur de plus de deux milliards de dollars, ce qui représente près de 30 pour 100 des exportations totales de produits de la mer du Canada.
- En 2018, l’aquaculture dans la province était évaluée à plus de 88 millions de dollars et employait directement 520 Néo-Écossais au sein de 149 entreprises piscicoles.
Ressources supplémentaires :
Pour obtenir plus de renseignements sur la Municipalité d’Argyle, consultez le https://munargyle.com/fr/ .
Pour en savoir plus sur les zones de développement aquacole, consultez le https://novascotia.ca/fish/aquaculture/research-development/ (en anglais seulement) .
Pour obtenir plus d’informations sur le ministère des Pêches et de l’Aquaculture, consultez le https://novascotia.ca/fish (en anglais seulement) .
Pour obtenir plus d’informations sur la loi sur les pêches et les ressources côtières (Fisheries and Coastal Resources Act), consultez le https://novascotia.ca/fish/laws-and-regulations/ (en anglais seulement) .