Prochaines étapes pour le développement de l'énergie marémotrice
La Nouvelle-Écosse est sur la bonne voie en ce qui a trait à la transformation de ses ressources abondantes en matière d'énergie des océans en électricité propre, renouvelable et abordable, selon un rapport publié aujourd'hui 21 septembre.
Bob Fournier, océanographe à l'Université Dalhousie, formule 27 recommandations dans son rapport intitulé « Législation des énergies renouvelables de la mer : Un processus de consultation », mettant l'accent sur la possibilité du développement de l'énergie marémotrice intérieure. Le rapport touche la planification, les possibilités économiques, la recherche et la réglementation.
« Ce rapport maintient l'approche prudente de consultation que nous avons adoptée pour explorer le potentiel de l'électricité marémotrice en Nouvelle-Écosse, a dit Charlie Parker, ministre de l'Énergie. En présentant à la fois l'enthousiasme et les préoccupations des Néo-Écossais, et en faisant la synthèse des plus récentes recherches sur l'énergie marémotrice à l'échelle mondiale, M. Fournier nous ouvre la voie à suivre de façon délibérée et judicieuse. »
« Une telle voie est précieuse pour nous alors que nous procédons au développement d'une industrie, dans notre province, qui peut fournir de l'électricité durable et abordable, et d'une expertise qui peut être exportée partout au monde. Le gouvernement est ravi d'accepter les conseils présentés dans le rapport et s'engage à prendre les mesures nécessaires. »
Le rapport demande que des efforts continus soient déployés pour assurer la participation du public dans tous les aspects de la recherche et du développement en matière d'énergie marémotrice, particulièrement les gens qui vivent dans les régions côtières, les participants potentiels à l'industrie et les communautés des Premières nations.
Il souligne également la nécessité de la collaboration et de l'élaboration de règlements, à tous les niveaux du gouvernement, afin d'assurer la sécurité et la protection de l'environnement, tout en contribuant au développement commercial approprié.
« Dans le cadre de mon examen, j'ai conclu qu'un bon travail de base avait déjà été fait dans ce domaine, a dit M. Fournier. Il manque toutefois une stratégie globale qui consolide dans un plan intégré tout ce que nous savons, tout ce qui est important et tout ce que nous souhaitons accomplir dans le domaine de l'énergie marine renouvelable. »
M. Parker affirme que de tels efforts sont déjà en cours au ministère de l'Énergie.
Le rapport de M. Fournier a été commandé pour respecter un engagement pris dans le cadre de l'évaluation environnementale stratégique sur l'énergie marine renouvelable effectuée en 2008.
Des documents de travail et d'information ont été préparés et publiés à l'automne dernier, des soumissions écrites ont été demandées et des consultations publiques ont eu lieu en novembre 2010. Une série de rencontres informelles a également eu lieu avec des parties intéressées afin de contribuer à l'élaboration du rapport.