News release

Supervision gratuite pendant le déjeuner pour les élèves de la Nouvelle-Écosse

Education (July 1999 - March 2013)

Les élèves des écoles publiques de la Nouvelle-Écosse auront droit à une supervision gratuite pendant l'heure du déjeuner, selon une nouvelle mesure législative présentée par le gouvernement aujourd'hui 6 novembre.

Karen Casey, ministre de l'Éducation, a présenté une modification à la loi sur l'éducation (Education Act) qui interdira aux conseils scolaires de facturer des frais aux familles pour les élèves qui marchent jusqu'à l'école et qui souhaitent rester à l'école pendant l'heure du déjeuner.

Si cette mesure législative est adoptée, elle entrera en vigueur le 1er septembre 2009.

« Il s'agit d'une question qui préoccupe plusieurs parents, » a dit Mme Casey. « Je crois que les frais de déjeuner constituent un fardeau déraisonnable pour les familles. Si les enfants veulent rester à l'école pendant le déjeuner, ils ne devraient pas être obligés de payer. »

La plupart des conseils scolaires couvrent les frais liés à la supervision pendant le déjeuner.

Mme Casey affirme qu'il est important d'élaborer des politiques et des pratiques sur la supervision pendant l'heure du déjeuner qui sont uniformes à l'échelle de la province.

Une mesure législative permettra également d'élargir la représentation mi'kmaq à tous les conseils scolaires régionaux. À l'heure actuelle, les conseils de bande mi'kmaq doivent avoir conclu une entente sur les frais de scolarité pour avoir un représentant au conseil scolaire.

La ministre a également présenté deux modifications d'ordre administratif, y compris l'une qui supprime toute référence au conseil scolaire Southwest Regional School Board, qui n'existe plus.

L'autre modification clarifie l'autorité de la ministre afin de s'assurer que les conseils scolaires entreprennent uniquement des activités qui sont complémentaires à la prestation des programmes d'éducation.

« Un conseil scolaire ne peut pas participer à des activités commerciales qui vont au-delà de ses pouvoirs en vertu de la loi sur l'éducation, et ce fait doit être stipulé de façon plus claire afin d'éviter toute ambiguïté ou interprétation erronée, » a dit Mme Casey.